En Suisse, des chercheurs veulent créer des quartiers inspirés par les styles de vie

1 Août 2018

La ville des « bucoliques enracinés » n’est pas celle qui convient aux « urbains engagés ». Tel est l’une des conclusions des travaux d’un groupe de chercheurs de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), qui recommandent d’associer étroitement l’analyse des styles de vie et l’orientation des développements urbains.

Issus du Laboratoire de sociologie urbaine et du Laboratoire d’architecture et développement durable de l’EPFL, les chercheurs ont pris comme « territoire éprouvette » le site de Waldstadt, à proximité de Berne. Ils ont croisé leur expertise pour y identifier 6 grandes catégories d’habitants, chacune attachée à un style de vie différents: « bucoliques enracinés », « citadins individualistes », « individualistes réputationnels », « urbains engagés », « communautariens » et « chercheurs de paix ». Ils ont alors rapproché les aspirations propres à chaque style de vie d’une série de projets de développement urbain récemment proposés pour le site. Là aussi, les chercheurs ont classé les projets de développement en catégories se différenciant par leur densité, la possibilité d’établir des liens sociaux, leur aptitude à favoriser l’accueil des familles, etc. Leur conclusion : il est bel et bien possible, et recommandé, d’orienter le développement des villes en fonction des styles de vie. Ce qui évitera, par exemple, que les promoteurs qui souhaitent s’adresser aux urbains engagés déçoivent les individualistes réputationnels ou les bucoliques enracinés…

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Usbek & Rica
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